25 juillet 2015
22 juillet 2015 Le point de vue et l'analyse de
22 juillet 2015
Le point de vue et l'analyse de Frédéric Lordon
1. L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible.
2. S’il en était encore besoin, le traitement criminel infligé à la Grèce en six mois
de brutalisation (rebaptisée « négociation ») prouve que l’entreprise de « transformer l’euro »,
ou l’hypothèse d’un « autre euro possible », sont des chimères qui, par désillusions successives, ne mènent qu’à l’impasse et à la désespérance politiques.
3. Abandonner aux extrêmes droites (qui au demeurant n’en feront rien [1]…) toute perspective politique d’en finir avec l’euro et ses institutions est une faute politique qui condamne les gauches européennes à l’impuissance indéfinie.
4. Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro. L’avenir de la gauche se joue entre ces quatre propositions. Les refus « internationalistes » de penser A ceux qui, sincèrement de gauche, se sont refusés si longtemps à (...)
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