LORIENT:1ère "NUIT DEBOUT"-PLUS DE 250,DIFFERENTS ET RESPECTUEUX.DIRE CE QU'IL FAUT CHANGER,AGIR COLLECTIVEMENT POUR Y ARRIVER!

Ouest-France

Nuit Debout à Lorient. "La suite? ça dépend de nous"

Lorient - Publié le 09/04/2016 à 20:14

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• Dès 19h, les prises de parole se sont enchaînés dans cette nouvelle agora. | OF

Vers 19h30, ils étaient environ 250 personnes réunies, place de l'Hôtel de ville, pour le début de la première Nuit Debout à Lorient. Les prises de parole ont commencé.

À Lorient, c’est ce samedi soir la première et la seule Nuit Debout du Morbihan. Le collectif « A Lorient on vaut mieux que ça » avait invité les citoyens à se retrouver place de l’hôtel de ville à 18h.

"Réfléchir ensemble"Les gens sont arrivés par petits groupes. À 18 h 15, ils étaient une trentaine venue "par curiosité", et avec "l'envie d'agir", de "réfléchir ensemble à un vivre ensemble". Plus de 200 vers 19h. Les prises de parole ont commencé, quand Alexandre, l'un des membres du collectif, a pris le micro, demandant à tous de se rassembler devant une scène.

Des témoignages et des questions.Elles se sont enchaînés sans temps mort. Des témoignages, des propositions et beaucoup de questions: "que faire? Comment? Pour aller où?" Le débat était lancé.

"Il y a une vraie demande de retrouver une nouvelle organisation plus fraternelle, plus égalitaire, plus humaine. Mais comment le faire? Pour aller vers quoi?", relève Philippe. "On évoque beaucoup ce qui ne va pas. On a du mal à trouver une voie vers quelque chose qui soit accepté par le plus grand nombre."

Un porteur de parolesUn porteur de paroles recevait les témoignages de volontaires sur des petits bouts de papiers, afin de les accrocher sur un fil à linge. 



On peut aussi se retrouver autour d'un bar servant des bières locales. 

Jusqu'à 23hCe mouvement, né sur les cendres de la contestation de la loi travail, indépendant des partis n'a pas de leader. Pour cette Nuit debout, "pas de planning", annonce Alexandre, du collectif. "Juste une orientation générale." 

La mairie a donné une autorisation jusqu’à 23h. « On doit alors arrêter le son, débarrasser les tables. On ne s’interdit pas de continuer ensuite, tranquillement », confiaient les organisateurs. La suite? "Ça dépendra de nous tous. On n'a pas la prétention de rester toutes les nuits, mais on a envie de suivre le modèle parisien. Il y a de la demande."

"Les gens ont besoin de parler""Les gens ont besoin de parler, constate Jean-Arnaud, 47 ans. Il y a plein de choses qui ne vont pas bien." "Je ne sais pas si ce petit brainstorming local c'est la panacée, le truc qui va révolutionner la société, mais c'est par ces moments d'échanges participatifs qu'on arrivera à faire bouger les choses, affirme Victor, 25 ans. La solution doit venir d'en bas."