ATTENTATS TERRORISTES EN ESPAGNE : LA GAUCHE ESPAGNOLE APPELLE A LA SOLIDARITE ET A NE PAS CEDER A LA PEUR

VENDREDI, 18 AOÛT, 2017

HUMANITE.FR

La gauche espagnole appelle à la solidarité

et à ne pas céder à la peur

Photo AFP.

Suite aux deux attentats à Barcelone et dans la cité balnéaire de Cambrils, la gauche espagnole appelle à ne pas céder à la peur.

Suite aux deux attentats à Barcelone et dans la cité balnéaire de Cambrils, la gauche espagnole appelle à ne pas céder à la peur.

Dès hier soir, les personnalités de la gauche espanole ont réagi sur les réseaux sociaux. « Barcelone, ville de paix. La terreur ne parviendra pas à ce que nous cessions d’être ce que nous sommes : une ville ouverte au monde, courageuse et solidaire », a ainsi écrit Ada Colau, la maire de Barcelone. Dans une conférence de presse annonçant une minute de silence à 12 heures ce vendredi, place de Catalogne, elle a rappelé que la ville était « fière de sa diversité ».

Par communiqué, Barcelona En Comu, la coalition qui dirige la capitale catalane a prévenu que « Barcelone est une ville de paix, de dialogue, courageuse et fière de sa diversité », et qu’elle continuerait d’être « une cité d’accueil, de vie et solidaire ». « Nous ne nous laisserons pas tomber dans la peur et la haine », avertit la formation.

Le porte-parole de la coalition écolo-communiste Izquierda Unida Alberto Garzon, a, lui aussi, appelé à ne pas céder à la peur, aux amalgames et aux instrumentalisations politiques : « Un des meilleurs exemples face à la barbarie terroriste, le peuple espagnol l’a donné en 2004. Nous sommes un peuple qui ne cédera pas devant la haine ». En mars de cette année-là, un attentat à la bombe dans un train de banlieue dans la gare d’Atocha près de Madrid avait fait près de 200 victimes. Le gouvernement en avait fait porter le chapeau au mouvement séparatiste terroriste basque ETA, avant que l’enquête montre que les islamistes en étaient responsables.

La formation Podemos a invité à ce que la « terreur n’éteigne pas les millions de voix qui réclament le vivre-ensemble et la paix ». L’un de ses dirigeants, Iñigo Errejón a exprimé « notre reconnaissance aux services médicaux, d’urgence et aux forces et corps de sécurité qui sont sur le terrain ».

Le secrétaire du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez a lui, écrit « Notre cœur avec Barcelone et toujours unis pour la liberté ».