À chaque nouvelle sortie polémique, la même argumentation. Emmanuel Macron « assume » ses propos, y compris lorsqu’ils ressemblent à une « forme de provocation ». Mais très vite, il regrette l’emballement médiatique, le fait qu’on oublie le contexte dans lequel ils ont été formulés et les interprétations forcément réductrices de sa « pensée complexe ». La phrase qu’il a prononcée, mercredi 4 octobre, lors de son déplacement à Égletons (Corrèze) pour présenter la future réforme de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance-chômage, n’a pas dérogé à la règle.
5 octobre 2017
MACRON OU LE MEPRIS DU PEUPLE
A lire sur Médiapart
Les mots de Macron parlent pour lui
Après les « illettrées », les « fainéants » et « les gens qui ne sont rien », Emmanuel Macron a de nouveau suscité la polémique en s’en prenant à ceux qui « foutent le bordel ». Malgré les exégèses de l’Élysée, l’accumulation des « petites phrases » du président façonne une image dont il aura du mal à se départir.
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