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Alternatives & Révolutions
5 avril 2013

Un an de présidence socialiste Social-défaitisme

 

Un an de présidence socialiste

 

Social-défaitisme à la française

 

Il serait exagéré de prétendre que le président de la République François Hollande a été élu, il y a près d’un an, dans l’enthousiasme et l’attente de ruptures. Et pourtant, il a réussi à décevoir son électorat. De l’abandon de la réforme fiscale à l’absence de politique industrielle, de la révision du code du travail à celle des retraites, la bombe de l’austérité fait des dégâts.

par Martine Bulard, avril 2013

Parfois accusé d’immobilisme, M. François Hollande n’a pourtant pas chômé depuis son arrivée au pouvoir. Il avait fallu deux ans à François Mitterrand pour prendre le tournant de la rigueur, en 1983, après quelques réformes de structure non négligeables. Il aura suffi de six mois au deuxième président socialiste de la Ve République pour négocier le tournant libéral avec l’enthousiasme d’un convaincu. Le premier avait symbolisé l’abandon des couches ouvrières et populaires, toujours oubliées. Son successeur y aura ajouté le divorce avec une grande partie des couches moyennes.

L’éditorialiste du quotidien économique Les Echos, Jean-Marc Vittori, ne cachait pas sa satisfaction après le voyage du président à Dijon, à la mi-mars : « François Hollande dessine en pointillé une politique extrêmement ambitieuse, en particulier pour un gouvernement de gauche : remise à plat de la protection sociale, réduction du périmètre de l’Etat, gain de productivité dans le secteur public, dialogue social renouvelé en profondeur. Un choix courageux [vers] une politique libérale de gauche  »… qu’on a bien du mal à distinguer d’une politique libérale de droite.

A peine arrivé au pouvoir, M. Hollande, comme M. Nicolas Sarkozy avant lui, a mis ses pas dans ceux de la chancelière allemande Angela Merkel. Parti à l’assaut de son premier sommet européen pour « renégocier » le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) afin de « privilégier la croissance et l’emploi  » (une promesse électorale), il en est revenu avec la « règle d’or » en main : pas plus de 3 % de déficit budgétaire. Exit l’emploi, bonjour l’austérité.

Ce revirement avait été préparé par M. Didier Migaud, ami du président et personnalité appréciée de M. Sarkozy, qui l’avait nommé à la tête de la Cour des comptes : il faut « trouver 33 milliards d’euros en 2013  », assurait celui-ci dès juillet 2012.

 

...lire l'article entier dans le Monde diplomatique de ce mois

 

 

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