3 novembre 2014
APRÈS LA VICTOIRE DU PRÉSIDENT EVO MORALES
APRÈS LA VICTOIRE DU PRÉSIDENT EVO MORALES
Ignacio RAMONET
Pour le voyageur que revient en Bolivie après quelques années d’absence, et qui marche doucement dans les rues étroites de La Paz, ville balafrée par des ravins escarpés à presque quatre mille mètres d’altitude, les changements sautent aux yeux : on ne voit plus de mendiants, ni de vendeurs informels qui remplissaient les trottoirs. Les gens s’habillent mieux, ils ont un air plus sain. Et l’aspect général de la capitale apparaît plus soigné, plus propre, avec de multiples espaces verts. On remarque aussi l’essor de la construction. Des dizaines de grands immeubles ont fait leur apparition et les centres commerciaux se sont multipliés ; l’un d’entre eux possède le plus grand complexe de cinéma (18 salles) d’Amérique du Sud. Mais le plus spectaculaire ce sont les téléphériques urbains d’une extraordinaire technologie [1] futuriste, qui maintiennent au-dessus de la ville un ballet permanent de cabines colorées, élégantes et éthérées comme des bulles de savon. Silencieuses et non polluantes. Deux lignes (...) Lire la suite »
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