« Il n’y a pas de risque zéro. » Dès jeudi matin, sur RTL, le premier ministre Manuel Valls avait tenté de déminer par avance la polémique sur d’éventuels défauts de surveillance des frères Kouachi, auteurs de l’attaque à Charlie Hebdo. Pourtant, au fil des événements tragiques, qui se sont terminés vendredi par la mort des frères Kouachi et de leur complice, et un véritable bain de sang parmi les otages de la porte de Vincennes, c’est un véritable réseau, organisé depuis une dizaine d’années, entraîné et surarmé, qui est apparu au grand jour, dans toute sa violence.
Comme les frères Kouachi, dont l’un des deux, sinon les deux, sont passés par des camps ...