- LA DOUBLE PEINE DES QUARTIERS POPULAIRES - (#Médiapart) -
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La double peine des quartiers populaires
À Kalliste, l’un des quartiers les plus pauvres de France, l’équipe d’un centre de santé cherche des réponses à la précarité, l’insalubrité, la promiscuité, alors que la « vague » approche. Reportage dans un poste d’observation hors norme.
En Seine-Saint-Denis, les capacités d’hospitalisation des malades du Covid-19 sont déjà saturées. Alors que ce département disposait d'un faible nombre de lits d’hôpital, les soignants sont sous le choc. Inquiets pour la population.
« Les habitants des quartiers, c’est l’armée de l’ombre de cette guerre sanitaire », dénonce le maire de Grigny (Essonne). Mais élus et associatifs d’Île-de-France constatent aussi, dans ces déserts médicaux, une certaine capacité de « résilience ».
Les quartiers populaires sont désignés, notamment par l’extrême droite, comme des zones où le confinement serait moins respecté. Les contrôles n’ont pourtant rien révélé de tel, à ce stade. La vigilance y est de mise à l’égard des forces de l’ordre.