LeLe désarroi, la peine et une colère sourde. Ces sentiments mêlés animent les personnes issues de la diaspora
arménienne et leurs soutiens depuis l’offensive éclair de l’armée azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh le 19 septembre.
Face à cette épuration ethnique comparable à un « génocide sans fin », selon les mots de l’historien Vincent Duclert,
le constat d’une désaffection politique de la gauche se surajoute : « La situation, c’est que la gauche est timide dans
sa réaction, malgré le fait que c’est une épuration ethnique », résume le sociologue Razmig Keucheyan, proche de La France insoumise (LFI).