Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Alternatives & Révolutions
20 août 2013

Mélenchon : Manuel Valls, «un dur et violent qui

Mélenchon : Manuel Valls, «un dur et violent
qui chasse sur les terres de Mme Le Pen»

 

 

Mélenchon : Manuel Valls, «un dur et violent qui chasse sur les terres de Mme Le Pen»

Crédit : LCHAM/SIPA

Pour Jean-Luc Mélenchon, le ministre de l’Intérieur ne cesse d’édifier «son personnage : un dur et violent qui chasse sur les terres de Mme Le Pen». La présidente du Front national l’aurait même «contaminé», selon le co-président du Parti de gauche.

«Mme Le Pen est à deux doigts de gagner son pari. Non seulement, elle a séduit la plus grande partie de la droite mais elle a aussi contaminé Manuel Valls», estime l’ancien candidat à l’élection présidentielle dans une interview au JDD, dimanche 18 août 2013.

Or, Manuel Valls, «c’est lui qui donne le ton au gouvernement», assure-t-il. Et d’ajouter : «Voyez comment il a pollué une partie de l’été avec la question du voile. Les musulmans dans notre pays font l’objet d’une stigmatisation insupportable. Lui a décidé de manière cynique d’utiliser cette situation malsaine pour installer son personnage : un dur et violent qui chasse sur les terres de Mme Le Pen». Une position que rejoint aisément François Delapierre, secrétaire national du Parti de Gauche, qui avait vu en Manuel Valls, jeudi dernier, «l’extrême droite du mouvement socialiste».

«Le premier pourvoyeur du Front national, c’est François Hollande»

Jean-Luc Mélenchon fustige également le chef de l’État qui, selon lui, est «le premier pourvoyeur du Front national (…) par la démoralisation et la démobilisation qu’il répand». Car le président de la République «a divisé tout le monde: la gauche, les syndicats, et son propre gouvernement». Sa «communication à la papa», notamment le pique-nique du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avec des enfants qui n’ont pas pu partir en vacances, une «réception des pauvres au palais», que le co-président du PG qualifie de «glauque».

Enfin, ceux au gouvernement, qui égratignent souvent l’exécutif par leur franc-parler, «doivent passer à l'acte» s’ils «croient ce qu'ils disent», estime l’ancien socialiste qui défend l’idée d’une VIe République. Dans sa ligne de mire, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et Claude Bartolone, le président de l’Assemblée, qui «ne peuvent à la fois critiquer la ligne du gouvernement et continuer comme si de rien n'était dans les ministères et à l'Assemblée».

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Albums Photos
Alternatives & Révolutions
Pages
TWITTER
jcS @Revocit

L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes - Karl Marx-gauchedegauche.canalblog.com .

http://gauchedegauche.canalblog.com

     
Publicité