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Alternatives & Révolutions
11 décembre 2013

Mandela : « Le régime afrikaner était un moindre

 

Mandela : « Le régime afrikaner était un moindre mal », ose Gollnisch 

Depuis l’annonce de sa mort, jeudi soir, l’hommage à Nelson Mandela, tombeur de l’apartheid, « icône mondiale de la réconciliation » aux yeux de Desmond Tutu, dirigeant le plus populaire du XXe siècle, vénéré bien au-delà des frontières de l’Afrique, est planétaire.

Et unanime. En France, pas un responsable politique qui ne célèbre le « grand homme ». Une voix s’élève toutefois pour tempérer ce concert de louanges, celle de Bruno Gollnisch.

Alors que la présidente du FN, Marine Le Pen, a salué « la mémoire » du prix Nobel de la Paix, « qui, par patriotisme et par amour de son peuple, avait réussi à sortir son pays de la guerre civile en le préservant des déchirures », tous ne suivent pas au sein de son parti. Le député européen et ex-numéro 2 du Front national entend effectivement contrer un « unanimisme (qui) cache bien des non-dits ». Il reproduit à cette fin sur son blog un article datant de juin dernier.

« Le chouchou du camp progressiste »

« Nelson Rolihlahla Mandela, est un personnage complexe, qui a eu ses faces d’ombre et ses faces de lumière », commence le texte. « Le chouchou du camp progressiste, des idiots utiles du show biz et des intellectuels éclairés, relayant plus ou moins consciemment la propagande communiste. »

Bruno Gollnisch s’y félicite que Jean-Marie Le Pen et le FN aient estimé « que le régime afrikaner était de loin un moindre mal, un facteur de stabilité et de richesses, entouré par un océan de misère ». Il en parle d’ailleurs comme d’« une nation où les ethnies noires jouissaient alors d’un niveau de développement et de prospérité inégalé en Afrique noire ». L’apartheid, mis en place par les minorités blanches en 1948, fut pourtant système de ségrégation raciale reposant pourtant sur la division politique, économique et géographique du territoire sud-africain.

Un « rêve arc-en-ciel en miettes »

Bruno Gollnisch l’assure, Nelson Mandela « bénéficia d’un régime d’incarcération plutôt bienveillant puisque le gouvernement afrikaner estimait qu’il était un interlocuteur valable et moins extrémiste que ses autres compagnons de lutte ».

Emprisonné vingt-sept ans durant à partir de 1962, Nelson Mandela est envoyé au bagne terrible de Robben Island, au large du Cap. Pendant des années, sous un soleil de plomb, dans une poussière qui va endommager ses poumons à jamais, il casse des cailloux. Ses yeux sont brûlés. Sur fond de mobilisation internationale croissante pour sa libération, Mandela est transféré à la prison de Pollsmoor, près du Cap, en 1982.

L’eurodéputé assume également s’être étonné, en juin 1990, que « le Parlement européen reçoive officiellement un homme qui refuse jusqu’ici d’abandonner la violence terroriste ». La même année, Jean-Marie Le Pen, alors président du FN, déclarait à propos de la libération du futur président sud-africain : « Cela ne m’a ni ému, ni ravi. J’ai toujours une espèce de méfiance envers les terroristes, quel que soit le niveau auquel ils se situent. »

S’attardant sur le « rêve arc-en-ciel » de Nelson Mandela « en miettes », selon lui, Bruno Gollnisch s’en prend au « redécoupage territorial » des villes en Afrique du Sud. « Celui-ci a eu pour objet de systématiquement noyer (les) communes blanches dans une entité administrative plus vaste comptant au minimum 70% de noirs. Celles-ci sont alors livrées à des gestions disons beaucoup plus chaotiques et corrompues. »

http://www.leparisien.fr/politique/...

 

 

 

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